le petit coin ... des pouet, pouet !! pardon... poètes

un fantôme sévit :

Le 24.05.2013 1:06, Ratatouille a écrit :
> A ma Sue, pour son retour parmi nous :
>
> Allez viens boire un p'tit coup à la maison
> Y a du blanc, y a du rouge du saucisson
> Et Bador avec son p'tit accordéon
> Vive les bouteilles et les copains et les chansons
>
> Pour te déclarer ma flamme, ma Berthe
> Je t'ai fait des crêpes à la grande verte
> Les crêpes étaient bonnes mais trop salées
> On s'est forcés on a tout bu et on n'a rien mangé
>
> Faut faire la cuisine sans être bourré
> Mais quand je t'ai vu j'ai pas pu m'empêcher
> De tout boire, de tout vider
> Il me fallait au moins ça pour te supporter
>
> Allez viens boire un p'tit coup à la maison
> Y a du blanc, y a du rouge du saucisson
> Et Bador avec son p'tit accordéon
> Vive les bouteilles et les copains et les chansons
>
> Nous on aime bien les chansons à boire
> Mais c'qui nous rendit un peu d'espoir
> C'est qu'ten avais pas fini d'la poire
> Qu'on s'est forcés on a tout bu et on a rien mangé
>
> On a tous fini complet'ment noirs
> C'était pas la fin de nos déboires
> J'arrive pas à mettre une suite à cette histoire
> Du coup je t'ai virée de mes amis
>
> Tout ça se serait bien terminé
> Si la verte avait continué de couler
> Mais quand je ne suis plus bourré
> Je te vois telle que t'es
> Et ça je crois j'ai eu du mal à l'encaisser.

____________________________________________
Le 24.05.2013 1:30, Sac à main a écrit :
> Pour ma Sue adorée :
>
> Je vous parle d'un temps
> Que les moins de vingt ans
> Ne peuvent pas connaître
> Sue Ellen en ce temps-là
> Etait une jolie nana
> Jusque sous ses bras
> Et si l'humble fille
> Qui nous servait de maitresse
> Ne se faisait pas de tresse
> C'est là que je l'ai connu
> Moi qui était si riche
> Et elle qui posait nue
>
> La bohème, la bohème
> Ça voulait dire on est heureux
> La bohème, la bohème
> Je la voyais qu'un jour sur deux
>
> Dans les cafés voisins
> Nous étions quelques-uns
> A vouloir la séduire
> Et bien que richissimes
> Avec le ventre bien rond
> Nous lui proposions un tour
> Et quand enfin elle daignait
> Contre un bon petit verre
> Nous adresser un mot
> Nous récitions des vers
> Groupés autour du poêle
> En oubliant l'hiver
>
> La bohème, la bohème
> Ça voulait dire tu es jolie
> La bohème, la bohème
> Et nous avions tous du génie
>
> Souvent il m'arrivait
> Devant mon chevalet
> De passer des nuits blanches
> Retouchant le dessin
> De la ligne de sonsein
> Du galbe de sahanche
> Et ce n'est qu'au matin
> Qu'on s'asseyait enfin
> Devant un café-crème
> Epuisés mais ravis
> Fallait-il que l'on s'aime
> Et qu'on aime la vie
>
> La bohème, la bohème
> Ça voulait dire on a vingt ans
> La bohème, la bohème
> Et nous vivions de l'air du temps
>
> Quand au hasard des jours
> Je m'en vais faire un tour
> A son ancienne adresse
> Je ne la reconnais plus
> Ni ses yeux, ni ses dents
> Qui ont vu ma jeunesse
> En haut sur le rebord
> Je cherche le corps
> Dont plus rien ne subsiste
> Dans son nouveau décor
> Sue Ellen semble assagie
> Et la nana a bien vieilli
>
> La bohème, la bohème
> On était jeunes, on était fous
> La bohème, la bohème
> Ça ne veut plus rien dire du tout
________________________________________

Le 24.05.2013 1:45, Tosh a écrit :
> A mon papa adoré :
>
> Dans son vieux manteau usé
> Il s'en allait l'hiver, l'été
> Dans le petit soir, grincheux
> Mon vieux.
>
> Il m'abandonnait toute la semaine
> C'est normal je l'appelais ma reine
> Je l'emmerde tant que je peux
> Mon vieux.
>
> L'été, il m'emmenait voir la mer
> Tu vois il m'aimais bien mon père
> J'ai jamais été un ange du paradis
> Hé oui tant pis.
>
> Dans son vieux manteau fripé
> J'ai pris pendant des années
> La sale humeur si tu veux
> D'Mon vieux.
>
> L'soir en rentrant de l'apéro
> Il s'asseyait sans dire un mot
> Il était du genre pas silencieux
> Mon vieux.
>
> Les dimanches étaient monotones
> Il recevait sa Cathounette
> Ça n'le rendait pas malheureux
> Je crois, mon vieux.
>
> Dans son vieux pardessus râpé
> Les jours de peaux de bête quand il rentrait
> On l'entendait rire un peu
> Mon vieux.
>
> Moi, je connaissais la chanson
> Il m'abandonnerait sans argent
> Pour un concert d'André Rieux
> Mon vieux.
>
> Chez nous y avait pas la télé
> C'est dehors que j'allais chercher
> Pendant quelques heures l'évasion
> Tu sais, c'est con!
>
> Dire que j'ai passé des années
> A côté de lui sans le r'garder
> Je l'ai toujours emmerdé
> Mon vieux
>
> J'aurais pu c'était pas malin
> Lui faire un gros câlin
> Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
> Mon vieux.
>
> Mais quand on a juste quinze ans
> On n'a pas le cœur assez grand
> Pour bien traiter nos papas
> Tu vois.
>
> Maintenant que je le rejoins bientôt
> En pensant à tout ça, j'me dis
> Je veux bien qu'il veuille de moi
> PAPA...
>

Hymne de la verte :

Moi j'suis comme ça j'aime la verte
Depuis le jour qu'on l'a découverte
Car elle me met en état d'alerte
Même quand je parais inerte

Je l'aime parce qu'elle est verte
Tout comme la souris verte
Qui courait dans l'herbe
Je l'attrape par la queue
Je la montre à ces messieurs
Ces messieurs me disent
Trempez la dans l'huile
Trempez la dans l'eau
Ça fera un escargot tout chaud
Je la mets dans mon placard
Elle me dit qu'il fait trop noir
Je la mets dans mon chapeau
Elle me dit qu'il fait trop chaud
Je la mets dans Ma culotte
*** Censure***

Je l'aime car elle est verte
Tout comme la ligne verte
Je suis fatigué patron,
fatigué de devoir courir les routes
et d’être seul comme un moineau sous la pluie...
Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler,
pour me dire où on va,
d’où on vient et pourquoi...
Mais surtout je suis fatigué de voir
les hommes se battre les uns les autres,
je suis fatigué de toute la peine
et la souffrance que je sens dans le monde...

Je l'aime, comme ma main elle est verte
Tout ce qu'elle sème est prospère
Je l'aime parce qu'elle me rend verte
Si on me marche sur les pieds, je me vénère

TO BE CONTINUED : Je cherche des expressions avec "verte" dedans ^^
Travail collectif, donc faites vos propositions de modifs ou suppressions